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Alain Yaovi Mawuli Dagba
Minister, Writer, Spiritual Counselor, Motivational Speaker. Ministre,Ecrivain, Conseiller Spirituel, Motivateur
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mercredi 9 juin 2010

L'Architecte

Dans une certaine province qu'on nommait Albato, vivait une jolie girafe, très belle, très élégante et très riche. Elle était l'héritière unique de son mari décédé, qui lui avait laissé une fortune de grande envergure. Toute la province connaissant cette histoire; la belle girafe se faisait peu d'amis, car la majorité des propositions d'amitié avait affluée après le décès de son mari. Elle avait soupçonné que ces propositions d'amitié n'étaient pas sincères, puisque plusieurs venaient uniquement pour de l'argent.

Mais, Alice, car c'était le nom de notre belle girafe, avait un ami d'enfance, qui était un chien, et qui était toujours près d'elle. Jamais les deux amis ne se sont querelles. Toute la province enviait leur amitié. Albato, car c'était le nom du chien, malgré les situations difficiles qu'il traversait, n'avait jamais demandé, même pas une petite somme, à son amie la girafe; car il préservait son honneur familiale puisque la famille Albato fut la plus grande propriétaire terrienne de toute la province. A cause de cet honneur que détenait la famille Albato, leur nom fut donné à la province toute entière.

Un jour, madame girafe appela son ami Albato. Albato était un grand architecte. «Je veux construire une maison dans la province voisine, et quitter les yeux envieux de cette province,» lui dit-il. «Je suis d'emblée d'avis avec toi ma sœur,» lui répondit Albato.

La belle girafe: Alors, je veux que tu me dessine le plan de la maison et que tu me dises combien il faut pour la construire. Puis, le travail fini, nous vendrons cette maison et nous partirons pour vivre dans la nouvelle maison. Albato vivait dans la même maison que son amie d'enfance la girafe. Il était pour elle un vrai ami, et lui fut très utile pendant les moments difficiles du décès du mari de cette dernière. La riche girafe confiait tous ses secrets à Albato. Albato était la seule personne qui méritait la confiance d'Alice.

Albato fit le plan et dégagea le montant qu'il fallait pour finir la maison. Ce montant s'élevait à 300 Veris. Veris était la devise monétaire de la province, et 1 Veris est comparable 2000 dollars d'aujourd'hui. La girafe déboursa immédiatement l'argent puisque Albato était un grand architecte et le plan qu'il avait proposé à son amie était splendide et candide.

Puisque Albato n'était qu'un architecte, il fit appel à deux autres chiens de même couleur que lui. L'un était Albatis, un maitre-maçon; et l'autre était Albatus, un maitre-menuisier. Les deux amis chiens firent appel à leurs ouvriers. Le début du travail était prévu pour le jour suivant. A la veille, les trois chiens se réunissent pour décider de comment le travail doit se faire Albatis prit la parole: «Mon ami Albato, que fais-tu réellement avec cette girafe qui a le cou si long?»

Albato: Elle est une amie d'enfance et je l'aime beaucoup.

Albatis: Voici que tu te fais des illusions. Regarde, nous sommes tous les trois de la même couleur et nous sommes de la même race. Nous nous fréquentons ensemble et nous nous comprenons bien dans nos misères réciproques. Tu es un frère à nous. Un jour, cette girafe trouvera un autre au cou plus long que la tienne, et t'oubliera. Tu n'as même pas une maison. Tu es entrain de préparer ta propre misère du future si tu ne te réveilles pas.

L'autre chien aussi reprit; celui qui se nommait Albatus: «Albatis as raison. Tu dois te réveiller maintenant avant qu'il ne soit trop tard. Toute la communauté des chiens a besoin de toi. Dieu t'a placé près de la riche girafe afin que tu sois une bénédiction pour tous les chiens. Réveilles-toi et agis, car c'est maintenant ou jamais.»

Albato venait de rentrer dans une lumière décevante. Il baissa la tête car il était confus. Il eut pitié de lui-même. Il crut à tout ce que racontaient les deux chiens et leur demanda: «Que dois-je faire?» «C'est très simple,» lui répondit Albatis. «Nous allons acheter des matériaux de pauvres qualités pour lui construire sa maison. Le reste de l'argent, nous la donnerons à la communauté des chiens pour l'aménager. Et puisque tu ne veux pas perdre son amitié, tu seras au moins satisfait du fait que tu as aidé ta propre communauté et en même temps resté avec ta girafe pour ton propre sort.»

Albato accepta la proposition. La maison fut construite exactement comme le plan l'indiquait, mais avec des matériaux qui ne dureraient pas. La maison était splendide de vue et très belle. Elle était peinte des couleurs préférées ardentes de la belle girafe et était vraiment attirante. Dans les 300 Veris, les deux chiens avaient empoché 250 Veris pour la communauté des chiens. Albato tout content, alla voir la riche girafe pour l'amener voir la maison.

Arrivée à l'entrée de la maison, la jolie girafe éclata en sanglot puis disait: «Mon ami Albato, tu as été toujours un vrai ami pour moi. Mais, tu ne m'as jamais rien demandé. Tu es si chère pour moi que le seul cadeau que j'ai cru pouvoir t'offrir est cette maison, puisqu'un don d'argent tu aurais refusé. Voici les clefs. Prends les en signe de notre amitié. Je m'en vais loin d'ici. Peut-être que je ne reviendrai plus. La maison dans laquelle je suis maintenant, je l'ai vendu. C'est demain je m'en irai. Je ne te l'avais pas dit plus tôt, car je hais de te dire au revoir. » Puis, la riche girafe se retourna après avoir donné un baiser tendre à son ami et s'en alla.

Huit mois plus tard, les termites commençaient déjà par ronger la maison d'Albato. Après quelques deux mois de plus, les toiles tombaient déjà. La maison paraissait déjà inhabitable. Les deux chiens Albatis et Albatus, n'avaient rien donné à la communauté des chiens. Puisque la belle girafe était très riche, et n'avait pas besoin d'argent, elle mit en vente sa maison seulement à 100 Veris. Et devinez qui l'a acheté, les deux chiens filous. Avec le reste de l'argent, ils s'achetèrent de belles voitures et débutèrent une grande entreprise de vente de matériaux de construction.

A présent, la maison d'Albato devint inhabitable. Il alla voir Albatis et Albatus pour leur emprunter de l'argent ou quelques matériaux de construction afin de réparer sa maison. Les deux amis lui répondirent: «Tu n'es point sage. Voici que la minable au cou long t'a quitté. Ici, nous travaillons avec sagesse. Tu seras embauché comme tous les autres travailleurs, et lorsque tu feras un peu d'argent, tu fixeras ta maison avec.» Albato accepta la proposition puisqu'il n'avait pas d'autre choix. Il avait gardé en lui la culpabilité d'avoir trahi son ami et se reprochais tant de choses. Son cœur était aussi rempli de haine contre les deux chiens. Il s'en voulait à lui-même aussi et n'osait dire à ses amis la bienfaitrice qu'était son amie. Albato mourut un jour dans sa maison délabrée tout seul.

Perspective

Peut-être que vous vous disiez que l'histoire n'est pas finie. Mais elle est belle et bien finie. Peut-être encore qu'elle est mal finie. Mais elle est bien finie. Il y a plein de ces choses qui malheureusement se passent dans ce monde à l'heure même où je vous parle. Plusieurs sont aussi morts sur cette terre de la même façon que notre ami l'architecte. Mais alors, à qui la faute de sa mort. A personne, mais à son caractère.

Albato était un homme orgueilleux. Malgré ses souffrances il opta pour le silence rien que pour préserver une image de celui qui est riche devant son amie; pendant que celle-ci le connaissait bien. Elle ne voulait pas blesser Albato dans son amour propre, de ce fait a choisi de lui faire une surprise. Il faut être vulnérable avec ceux qui vous aiment, c'est un signe de vrai amour et de confiance. Si vos amis ont du mal 'à vous faire du bien par peur de votre réaction, alors questionner votre présence dans la relation, si elle est sincère et vraiment libre. Apprendre à recevoir des autres avec vérité, et une gratitude sincère est divin. Il y a des personnes dans ce monde qui préfèrent mourir que de demander de l'aide. C'est un aveuglement de vivre ainsi et cela n'honore pas Dieu, car en réalité c'est Dieu qui nous donne tout au travers des autres.

L'orgueil n'était pas le seul assassin d'Albato. Sa naïveté en était aussi complice. Une naïveté mêlée à cette inclination malsaine de vouloir plaire aux autres plutôt que de faire ce qui est juste aux yeux de la morale et de Dieu.

Leçon de morale

Vous pouvez être une personne très intelligente, pleine de talent, d'inspiration, et de courage. Si votre caractère est en défaillance, votre destinée est une perte. Ce qui sort du caractère de l'homme est une semence dans le champ actif de l'univers. Votre caractère est l'arbre de votre destin. Votre destin est le fruit de votre caractère.

Écriture Biblique

«Supposez qu'un arbre soit bon, son fruit sera bon; supposez-le malade, son fruit sera malade: C'est au fruit qu'on reconnaît l'arbre» Mathieu 12: 33.

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