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Alain Yaovi Mawuli Dagba
Minister, Writer, Spiritual Counselor, Motivational Speaker. Ministre,Ecrivain, Conseiller Spirituel, Motivateur
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mardi 29 juin 2010


Un bienfaiteur

Un certain loup, commerçant et très riche monsieur, passant par le carrefour de sa ville, remarqua un pauvre loup mendiant qui avait devant lui quelques arts sculptées. Le riche loup demanda au pauvre mendiant: «Avec un tel talent, comment es-tu pauvre?»

Le pauvre mendiant: Ah, que vous avez bien demandé, car je me pose tous les jours la même question. Je fais de belles sculptures. Plusieurs en font l'éloge mais personne n'en fait l'achat. Alors, j'ai choisi de mendier pour survivre. Et si par hasard quelqu'un venait à aimer mon art, je n'hésiterai pas à le lui vendre. J'ai toujours demandé à Dieu de m'aider à ouvrir mon propre atelier, mais rien ne se passe.

Le riche loup: Non monsieur. Je vous trouve bien honnête et je veux bien vous faire un bien plus grand que l'achat d'une simple sculpture. Je veux qu'à partir de ce jour, vous travaillez pour moi. Plus jamais vous ne mendierez dans votre vie. Rangez vos affaires et suivez-moi.

Les deux loups montèrent dans la voiture du riche et se rendirent dans la maison de ce dernier. Le riche donna au pauvre loup une chambre dotée de sale de bain, de cuisine, d'une grande cours, et un cuisinier. En un clin d'œil, le pauvre mendiant était dans un autre monde. Il apprit tout ce qu'il fallait dans l'entreprise du riche et fut nommé par ce dernier comme le directeur générale de toute la compagnie. L'excellence de son travail devint une réputation commerciale pour l'entreprise du riche, qui ne regretta pas avoir aidé un monsieur comme lui. Plusieurs clients venaient juste à cause du service clientèle impeccable de notre ex-pauvre.

Sept années passèrent et le riche devint plus riche. Un jour, l'un des clients arrivèrent dans l'entreprise du riche et remarqua l'une des vieilles sculptures de notre ex-pauvre loup à l'entrée. Le client demanda d'où la sculpture venait. Il fut ainsi étonné d'entendre les autres employés dire que l'artiste était leur directeur générale de la compagnie. Le client alla voir le directeur puis lui avoua qu'il était prêt à lui avancer une somme colossale pour débuter son propre atelier de sculpture. Le directeur fut très content car enfin il allait faire ce qu'il aimait le plus dans sa vie: sculpter. Il compris que Dieu, même qu'il prend son temps finit par répondre à nos prières. Mais, lorsqu'il annonça la nouvelle au riche loup, qui à présent était à la retraite, ce dernier lui dit: «voici que tu veux me trahir après tout ce que je t'ai fait. Maintenant que je suis à la retraite et très faible tu veux me quitter. Oh mon Dieu, que tu es ingrat.» Tout triste et se sentant coupable, notre ami le directeur renonça à l'offre du monsieur au grand étonnement de ce dernier.

Un autre jour, une femme fit son entrée dans l'entreprise pour faire la même remarque à propos de la sculpture à l'entrée. Lorsqu'elle rencontra notre directeur qui en est l'auteur, elle devint son amie. Leur amitié grandirent et ils commencèrent par s'aimer. Notre amie le directeur alla voir le riche loup pour lui annoncer son intention de vouloir épouser la jeune fille. Celui-ci, énervé une seconde fois lui dit: «Que veux-tu faire avec cette femme. Elle ne t'aime pas. Elle aime ton argent. Si tu l'épouse, tu ne seras jamais plus mon ami et ton travail est terminé.» Notre ami le directeur, se souvenant de lui-même au carrefour entrain de mendier, et se souvenant de comment le riche vint à son aide, rompit son amitié avec la jolie dame qui en était vraiment déçue.

Douze année plus tard, le riche mourut tout seul dans sa chambre, sans femme ni enfants. Le directeur a maintenant soixante sept ans et a tout hérité du riche. Il vit tout seul, sans femme et sans enfants, et sans avoir plus jamais sculpter. Un soir, pendant qu'il sentait la mort venir il se dit à lui-même: «Qu'ai-je fait de ma vie et de mon talent, moi qui aimerais tant avoir une femme pour épouse et des enfants à mes cotes, qu'ai-je fait de ma vie? Voilà que je meurs plus pauvre que je l'étais.»

Perspective

1-Le riche avait-il fait du bien au pauvre? S'il vous plait, envoyez-moi vos reposes juste en répondant à cette email. Mais, vous devez justifier votre réponse.

2-Pourquoi le riche ne voulait pas que le directeur, notre ex-pauvre accepte l'offre financière et épouse la belle dame dont il était vraiment amoureux?

3-Pensez-vous que c'est un hasard que la sculpture est placée à l'entrée de l'entreprise? Justifiez votre réponse.

4-Direz-vous que la venue du riche dans la vie du pauvre était dans le plan de Dieu? Justifiez votre réponse.

5-Reprochez-vous quelque chose au directeur, notre ex-pauvre? Si oui, que lui reprochez-vous?

Leçon de morale

Quelle leçon de morale vous pouvez partager avec nous après la lecture de cette histoire.

Écriture Biblique

Partagez avec nous une écriture biblique qui réflecte parfaitement cette histoire.

NB: Les meilleurs réponses seront publiées dans mon article prochain sur les histoires merveilleuses. Donner vos reponses dans la case de commentaire plus bas et envoyer.
mercredi 9 juin 2010

L'Architecte

Dans une certaine province qu'on nommait Albato, vivait une jolie girafe, très belle, très élégante et très riche. Elle était l'héritière unique de son mari décédé, qui lui avait laissé une fortune de grande envergure. Toute la province connaissant cette histoire; la belle girafe se faisait peu d'amis, car la majorité des propositions d'amitié avait affluée après le décès de son mari. Elle avait soupçonné que ces propositions d'amitié n'étaient pas sincères, puisque plusieurs venaient uniquement pour de l'argent.

Mais, Alice, car c'était le nom de notre belle girafe, avait un ami d'enfance, qui était un chien, et qui était toujours près d'elle. Jamais les deux amis ne se sont querelles. Toute la province enviait leur amitié. Albato, car c'était le nom du chien, malgré les situations difficiles qu'il traversait, n'avait jamais demandé, même pas une petite somme, à son amie la girafe; car il préservait son honneur familiale puisque la famille Albato fut la plus grande propriétaire terrienne de toute la province. A cause de cet honneur que détenait la famille Albato, leur nom fut donné à la province toute entière.

Un jour, madame girafe appela son ami Albato. Albato était un grand architecte. «Je veux construire une maison dans la province voisine, et quitter les yeux envieux de cette province,» lui dit-il. «Je suis d'emblée d'avis avec toi ma sœur,» lui répondit Albato.

La belle girafe: Alors, je veux que tu me dessine le plan de la maison et que tu me dises combien il faut pour la construire. Puis, le travail fini, nous vendrons cette maison et nous partirons pour vivre dans la nouvelle maison. Albato vivait dans la même maison que son amie d'enfance la girafe. Il était pour elle un vrai ami, et lui fut très utile pendant les moments difficiles du décès du mari de cette dernière. La riche girafe confiait tous ses secrets à Albato. Albato était la seule personne qui méritait la confiance d'Alice.

Albato fit le plan et dégagea le montant qu'il fallait pour finir la maison. Ce montant s'élevait à 300 Veris. Veris était la devise monétaire de la province, et 1 Veris est comparable 2000 dollars d'aujourd'hui. La girafe déboursa immédiatement l'argent puisque Albato était un grand architecte et le plan qu'il avait proposé à son amie était splendide et candide.

Puisque Albato n'était qu'un architecte, il fit appel à deux autres chiens de même couleur que lui. L'un était Albatis, un maitre-maçon; et l'autre était Albatus, un maitre-menuisier. Les deux amis chiens firent appel à leurs ouvriers. Le début du travail était prévu pour le jour suivant. A la veille, les trois chiens se réunissent pour décider de comment le travail doit se faire Albatis prit la parole: «Mon ami Albato, que fais-tu réellement avec cette girafe qui a le cou si long?»

Albato: Elle est une amie d'enfance et je l'aime beaucoup.

Albatis: Voici que tu te fais des illusions. Regarde, nous sommes tous les trois de la même couleur et nous sommes de la même race. Nous nous fréquentons ensemble et nous nous comprenons bien dans nos misères réciproques. Tu es un frère à nous. Un jour, cette girafe trouvera un autre au cou plus long que la tienne, et t'oubliera. Tu n'as même pas une maison. Tu es entrain de préparer ta propre misère du future si tu ne te réveilles pas.

L'autre chien aussi reprit; celui qui se nommait Albatus: «Albatis as raison. Tu dois te réveiller maintenant avant qu'il ne soit trop tard. Toute la communauté des chiens a besoin de toi. Dieu t'a placé près de la riche girafe afin que tu sois une bénédiction pour tous les chiens. Réveilles-toi et agis, car c'est maintenant ou jamais.»

Albato venait de rentrer dans une lumière décevante. Il baissa la tête car il était confus. Il eut pitié de lui-même. Il crut à tout ce que racontaient les deux chiens et leur demanda: «Que dois-je faire?» «C'est très simple,» lui répondit Albatis. «Nous allons acheter des matériaux de pauvres qualités pour lui construire sa maison. Le reste de l'argent, nous la donnerons à la communauté des chiens pour l'aménager. Et puisque tu ne veux pas perdre son amitié, tu seras au moins satisfait du fait que tu as aidé ta propre communauté et en même temps resté avec ta girafe pour ton propre sort.»

Albato accepta la proposition. La maison fut construite exactement comme le plan l'indiquait, mais avec des matériaux qui ne dureraient pas. La maison était splendide de vue et très belle. Elle était peinte des couleurs préférées ardentes de la belle girafe et était vraiment attirante. Dans les 300 Veris, les deux chiens avaient empoché 250 Veris pour la communauté des chiens. Albato tout content, alla voir la riche girafe pour l'amener voir la maison.

Arrivée à l'entrée de la maison, la jolie girafe éclata en sanglot puis disait: «Mon ami Albato, tu as été toujours un vrai ami pour moi. Mais, tu ne m'as jamais rien demandé. Tu es si chère pour moi que le seul cadeau que j'ai cru pouvoir t'offrir est cette maison, puisqu'un don d'argent tu aurais refusé. Voici les clefs. Prends les en signe de notre amitié. Je m'en vais loin d'ici. Peut-être que je ne reviendrai plus. La maison dans laquelle je suis maintenant, je l'ai vendu. C'est demain je m'en irai. Je ne te l'avais pas dit plus tôt, car je hais de te dire au revoir. » Puis, la riche girafe se retourna après avoir donné un baiser tendre à son ami et s'en alla.

Huit mois plus tard, les termites commençaient déjà par ronger la maison d'Albato. Après quelques deux mois de plus, les toiles tombaient déjà. La maison paraissait déjà inhabitable. Les deux chiens Albatis et Albatus, n'avaient rien donné à la communauté des chiens. Puisque la belle girafe était très riche, et n'avait pas besoin d'argent, elle mit en vente sa maison seulement à 100 Veris. Et devinez qui l'a acheté, les deux chiens filous. Avec le reste de l'argent, ils s'achetèrent de belles voitures et débutèrent une grande entreprise de vente de matériaux de construction.

A présent, la maison d'Albato devint inhabitable. Il alla voir Albatis et Albatus pour leur emprunter de l'argent ou quelques matériaux de construction afin de réparer sa maison. Les deux amis lui répondirent: «Tu n'es point sage. Voici que la minable au cou long t'a quitté. Ici, nous travaillons avec sagesse. Tu seras embauché comme tous les autres travailleurs, et lorsque tu feras un peu d'argent, tu fixeras ta maison avec.» Albato accepta la proposition puisqu'il n'avait pas d'autre choix. Il avait gardé en lui la culpabilité d'avoir trahi son ami et se reprochais tant de choses. Son cœur était aussi rempli de haine contre les deux chiens. Il s'en voulait à lui-même aussi et n'osait dire à ses amis la bienfaitrice qu'était son amie. Albato mourut un jour dans sa maison délabrée tout seul.

Perspective

Peut-être que vous vous disiez que l'histoire n'est pas finie. Mais elle est belle et bien finie. Peut-être encore qu'elle est mal finie. Mais elle est bien finie. Il y a plein de ces choses qui malheureusement se passent dans ce monde à l'heure même où je vous parle. Plusieurs sont aussi morts sur cette terre de la même façon que notre ami l'architecte. Mais alors, à qui la faute de sa mort. A personne, mais à son caractère.

Albato était un homme orgueilleux. Malgré ses souffrances il opta pour le silence rien que pour préserver une image de celui qui est riche devant son amie; pendant que celle-ci le connaissait bien. Elle ne voulait pas blesser Albato dans son amour propre, de ce fait a choisi de lui faire une surprise. Il faut être vulnérable avec ceux qui vous aiment, c'est un signe de vrai amour et de confiance. Si vos amis ont du mal 'à vous faire du bien par peur de votre réaction, alors questionner votre présence dans la relation, si elle est sincère et vraiment libre. Apprendre à recevoir des autres avec vérité, et une gratitude sincère est divin. Il y a des personnes dans ce monde qui préfèrent mourir que de demander de l'aide. C'est un aveuglement de vivre ainsi et cela n'honore pas Dieu, car en réalité c'est Dieu qui nous donne tout au travers des autres.

L'orgueil n'était pas le seul assassin d'Albato. Sa naïveté en était aussi complice. Une naïveté mêlée à cette inclination malsaine de vouloir plaire aux autres plutôt que de faire ce qui est juste aux yeux de la morale et de Dieu.

Leçon de morale

Vous pouvez être une personne très intelligente, pleine de talent, d'inspiration, et de courage. Si votre caractère est en défaillance, votre destinée est une perte. Ce qui sort du caractère de l'homme est une semence dans le champ actif de l'univers. Votre caractère est l'arbre de votre destin. Votre destin est le fruit de votre caractère.

Écriture Biblique

«Supposez qu'un arbre soit bon, son fruit sera bon; supposez-le malade, son fruit sera malade: C'est au fruit qu'on reconnaît l'arbre» Mathieu 12: 33.
samedi 29 mai 2010

Le poète déçu


Dans un certain village où la vie battait vraiment son plein, vivait un certain poète du nom de Merlin. Les vers de Merlin faisaient lever le soleil dans les âmes attristées, et même apportaient des guérisons physiques aux malades. Certains nommaient Merlin le guérisseur des hommes, et d'autres le magicien des esprits. Merlin était aimé de tous. Il vivait dans une vieille église abandonnée; et l'endroit était toujours plein et la rue pleine à craquer; tout juste à cause de simples poèmes.


Mais il y a un mystère dans l'histoire de Merlin. Personne n'aurait jamais vu son visage et il ne faisait ses vers que pendant la nuit. Les vers de Merlin n'étaient écrits nulle part. Les vers de Merlin descendaient directement du ciel dans son âme. Merlin buvait dans une grande source d'inspiration inimaginable. Les peintres, les sculpteurs, et les musiciens, qui perdaient leur inspiration, rien qu'en écoutant les poèmes de Merlin, disaient qu'ils ressentaient en eux la chaleur d'une flamme douce et intense, qui les repoussait immédiatement à l'œuvre.


Les femmes du village couvraient le passage de Merlin des fleurs de jasmin et des chrysanthèmes. Elles suppliaient Merlin de faire découvrir son visage, et ceci plus de dix années sans succès. Merlin vivait seul. Il détenait le secret de son visage tout seul. Nul ne connaissait sa famille, car Merlin apparut tout bonnement dans ce village comme un voyageur solitaire, il s'y plaisait puis y demeurait. A cause de sa belle voix, les pensées soupçonnaient une grande beauté derrière le masque qu'il portait toujours sur son visage.


Puis un jour, un malheur arriva à Merlin. Il perdit sa voix. Merlin resta pendant des jours tout seul dans son église abandonnée sans voir le soleil. Le village se plaignait de sa cause. Les hommes tombaient dans la tristesse, le découragement, la dépression, et autres formes d'émotions négatives, sans l'aide de Merlin pour les relever. Les âmes souffraient aussi bien que les corps. Les artistes et les musiciens ne faisaient plus leur travail avec cette affinité que seuls les vers de Merlin produisaient en eux. Le village en était dans un chaos total sans les poèmes de Merlin.


Mais ce qui était étrange, c'est le fait que pendant que Merlin souffrait en lui-même à cause de sa voix, les fleurs n'étaient plus jetées sur son passage. Personne ne l'embrassait quand il marchait dans la rue. Les âmes ne lui chantaient plus leurs éloges habituels. Tout ceci attristait plus encore Merlin. Puis un jour, le village aigri contre le silence de Merlin décida d'aller le faire sortir de la vieille église pour lui enlever son masque et soigner sa voix.


Pendant que tout le village était en réunion pour monter le coup, et qu'il est demandé à celui qui le voudrait de donner son avis sur l'idée, le seul mendiant du village, que tous appelaient «vilain Monsieur» , dont personne n'avait aucun respect même les enfants, prit la parole pour une proposition très ingénieuse: «Attendez, n' y allons pas pendant le jour. Allons lui rendre cette visite pendant la nuit, puisque c'étaient les nuits qu'il préférait faire ses poèmes. Ainsi, en nous voyant chez lui, il ne soupçonnerait rien et fuir. Il croirait plutôt que nous sommes venus amicalement.» La nuit venu, tout le village s'affola vers la vieille église. Ils le cherchèrent partout, mais ne le trouvèrent nulle part, car Merlin, c'était le mendiant du village qui changeait son habit pendant la nuit pour soutirez un peu d'amour chez les mêmes personnes qui le dédaignaient. Ce mendiant portait toujours à son coup une table qui portait cette inscription interrogative: «les hommes, vous aiment-ils pour ce que vous êtes?ou pour ce que vous pouvez leur donner? Si vous n'avez rien, trouverez-vous une seule âme pour vous aimer?»



Perspective


Croyez-vous que les villageois voulaient guérir la voix du poète Merlin parce-qu'ils l'aimaient? Pas du tout. Ils voulaient le faire pour eux-mêmes, puisqu'ils avaient besoin de lui. Les villageois n'aimaient pas vraiment Merlin. Ils aimaient plutôt son don et ce que ce don produisait pour eux. Pensez-y, la malheureuse expérience de Merlin en est la preuve.


C'est de sa voix que le village avait besoin, pas de lui-même. Regardez autour de vous et dites moi ceux qui réellement vous aiment. Êtes vous sur que ce n'est pas peut-être votre beauté physique qu'ils aiment? N'est-pas peut-être votre position sociale? N'est-ce pas peut-être votre argent? Plusieurs nous aime pour eux-mêmes.


Le jour où vous aurez perdu toutes ces choses, tout comme le pauvre mendiant vilain Monsieur feignit d'avoir perdu sa voix, vous saurez qui sont ceux-la qui vous aiment pour qui vous êtes. Peu de personnes nous aiment dans ce monde d'un vrai amour.


C'est même une erreur de demander aux autres pourquoi ils vous aiment, car le vrai amour n'a aucune autre raison que celle de tout simplement aimer. L'amour n'a qu'un seul nom: Dieu. Aimer c'est voir Dieu en l'autre, car l'homme est crée à l'image et à la ressemblance de Dieu. Les hommes se méprisent sans savoir que tout homme est Dieu déguisé en un autre corps. Dans la nuit de notre ignorance nous manquons de voir Dieu en les uns et les autres.


Leçon de Morale


Ne vous attachez pas à l'amour des hommes, mais au vrai amour qui ne cherche rien en retour, qui aime sincèrement de façon désintéressée. La seule façon pour y arriver, c'est d'aimer Dieu en l'autre, car si vous aimez en votre prochain ce qui est éternel, alors votre amour sera éternel et le pardon des offenses plus facile. Mais si vous aimez en votre prochain ce qui est temporaire comme la voix de Merlin, alors votre amour est aussi temporaire et le pardon des offenses presque impossible.


Écriture Biblique


«Si quelqu'un dit: 'J'aime Dieu' et qu'il hait son frère, c'est un menteur. En effet celui qui n'aime pas son frère qu'il voit, ne peut pas aimer Dieu qu'il ne voit pas» 1 Jean 4: 20. Car en vérité, le Dieu qu'il prétend aimer, se trouve en son frère.



ECRIT PAR ALAIN YAOVI M. DAGBA
mardi 25 mai 2010


Les amies de longue date



Deux oiseaux fidèles à leur amitié l'un pour l'autre, se faisaient tous deux des enchantements réciproques. L'une s'appelait Isabelle et l'autre se nommait Mabelle. «Ma sœur de longues années!» débuta Isabelle. «Pendant toute cette année je t'ai senti bien toute seule.» «Que vas-tu chercher dans une inquiétude pareille?» Demanda Mabelle à sa voisine.



Isabelle: Pendant que je te regardais, je remarquai que des rides apparaissaient déjà sur ton visage, et pourtant ce visage n'a jamais été embrassé par un bec amoureux. Cela va s'en dire que ta vieillesse précipitée doit provenir de l'absence de romance dans ta vie. Alors, je veux bien t'aider.



Mabelle: Ma chère amie. Je vois bien à présent ton inquiétude pour moi. Seulement, je ne comprends guère par quel œil tu regardes mon visage, car sans te mentir, je me contemple tous les jours dans la rivière, et je ne vois rien d'autre qu'une grande beauté.



Isabelle: Parfois nous avons besoin de nous regarder par l'œil d'un autre, pour découvrir notre vrai visage. Puisque je suis l'œil qui te regarde le plus dans cette basse-cours, laisse moi te trouver un joli bec, un coq galant et costaux, qui te fera rajeunir de dix années.



Mabelle: Haha! Regarde que j'éclate de rire. D'où te vient cette vertu? D'où te vient ce don? J'ai vu tant d'amoureux vieillir plus vite que moi. Si l'amour doit rajeunir, donc je l'attendrai ce vrai amour. Mais s'il te plait, épargne moi de ta vertu si tôt découverte comme une risée. Gardons notre amitié telle qu'elle est si belle et si jolie. Et laisse moi vieillir sans ton joli bec. Et toi-même, as-tu déjà trouvé le tien?



Isabelle: Pas encore Mabelle. Mais puisque je suis la plus belle de la cours, je peux en avoir quand je veux et jusqu'où je veux. Je n'ai point de vilaine rides flottant sur mon visage, et la rivière ne se trompe point lorsque je me penche sur elle; car elle-même me fait la cour. C'est pour toi que je m'inquiète. A présent, faisons un pari. De cette heure jusqu'au lendemain, trouvons-nous chacun un joli bec pour départir l'affaire. Celui qui en trouvera le premier, serait donc la plus belle. Rendez-vous demain, au bord de cette rivière, à la même heure, avec nos jolis becs.



Isabelle immédiatement se rendit en besogne, quitta son amie se tenant encore sur le rivage sous le consentement mutuel de leur pari. Le lendemain vint. Isabelle paraît en premier sur le rivage pour ne découvrir qu'en fait Mabelle avait passé toute la nuit sur le rivage à dormir, sans aller à la recherche de son joli bec.



Isabelle: Réveilles-toi amie! Que je te présente mon bec Armand. Vois comme il est beau. Vois comme il est grand. Beau comme Jésus, voix belle comme marie. C'est le plus beau coq de la cour. Il m'a trouvé belle, sans rides ni complexité. J'ai gagné le pari et tu as perdu.



Lorsque Mabelle se leva, et que son œil perça celui de Armand. Le coq galant et éloquemment loué par Isabelle, déclara d'une voix forte: «quelle jolie créature tu me présentes Isabelle. Viens que je te regarde, que je te contemple. Mon cœur bat très fort pour toi amie de mon amie. Et je crois bien que je suis amoureux de toi.»



Isabelle: Quel enfer venais-je juste d'entendre au point que mon plumage se brule de son feu. Je t'ai trouvé en premier. Voilà que d'un seul coup, tu tombes amoureux de mon amie.



Armand: Tu ne m'as point déclaré ton amour Isabelle. Tu m'as parlé d'une amitié et ton ami je resterai. Mais ce que je vois en Mabelle, est plus fort qu'une simple amitié.



Isabelle: Si de mon vivant tu dois m'abandonner pour Mabelle, alors ce sera pour ton cadavre que je danserai. Tu ne seras ni pour elle, ni pour moi.



Armand: Ton comportement est très étonnant Isabelle. Toi et moi n'avons jamais parlé d'amour. J'aime Mabelle rien qu'en regardant dans ses yeux, et rien au monde ne peut me retirer cet amour pour elle.



Isabelle: Armand, Je vois en toi les rayons d'un soleil si rare. Si ma beauté t'a séduit, je ne m'en étonne point, car la vraie beauté se lis dans les yeux et dans le cœur, pas dans les plumages, ni dans le visage ni dans l'apparence. Mais, je décevrai ce grand soleil en toi si ton amour pour moi doit vouloir dire la haine de mon amie pour nous deux, en te disant de m'oublier. Et pourtant je t'aime.



Armand: Ma chère amie Mabelle. Je vois que ton amitié pour Isabelle est sincère. Seulement je doute qu'elle te la retournera la-même. Je m'en vais me coucher au pied du grand manguier qui se trouve au centre de la basse-cour. Si ton cœur te dit de me rejoindre, viens me rejoindre demain, très tôt le matin, et vivons ensemble. Mais ne refuse pas à ton cœur ce que ce dernier te demande. Si demain mon œil se voit privé de ta présence, je conclurai que tu m'as refusé, et je m'en irai, car je suis de visite ici d'une autre basse-cour très loin de la votre. Au revoir ou Adieu, à toi de décider.



La nuit tomba et Mabelle pensait beaucoup à Armand. «Je pense que je l'aime et je veux vivre avec lui!» répéta sans cesse Mabelle à Isabelle. «Oublies le très vite» lui répondit à plusieurs reprises Isabelle. «Mon amie, je crois que j'ai assez vécu seul avec toi. Demain, je m'en irai vivre avec celui que j'aime. Tu me pardonneras cette décision, mais elle est prise et elle est définitive.»
Le lendemain vint, Mabelle se leva. Voulant prendre son envol vers son amour, elle remarqua que ses ailes étaient devenues courtes. Pendant la nuit, pendant que Mabelle dormait, Isabelle, qui se disait son amie, lui coupa toutes ses ailes. Elle savait que pendant tout le temps que les ailes prendront pour repousser, Mabelle aurait déjà perdu son Armand.



Perspective


En effet, plusieurs personnes sont victimes des supposées amitiés qui leur coupent les ailes. Les ailes représentent le courage, l'inspiration, la foi, la conviction, le dynamisme, de faire quelque chose. C'est ainsi que des gens n'arrivent pas à voler vers leur succès. Le succès représente Armand de façon métaphorique. Isabelle, était-elle vraiment inquiète pour Mabelle? Pas du tout. Isabelle en réalité ne projetait en Mabelle que ses propres états de conscience. C'est elle-même qui se sentait vieille avec des rides, et qui était sous le poids d'une inquiétude ardente de trouver un mari. Méfiez-vous de ce que vous disent les autres. Car, si vous les croyez, vous en souffrirez. Mabelle était victime d'une naïveté. Sa naïveté venait du fait qu'elle ne savait pas que son amie ne cherchait qu'une compagne de misère. Soyez innocent en aimant les autres; c'est à dire ne soupçonnez aucun mal. Mais ne soyez pas naïf. La naïveté c'est lorsque vous voyez les choses comme elles sont, mais vous feignez de ne pas les voir. Or la vraie amitié c'est de chercher le bonheur de l'autre de façon non égoïste, et non de le concurrencer. Mabelle voyait une concurrence en Isabelle, mais ne voulait pas l'accepter. Il y a des gens qui aiment vous avoir à leur coté, juste pour calmer leur conscience du fait que vous êtes dans la même misère qu'elles. Coupez les liens de telles fausses amitiés, et voler vers vos rêves et vos aspirations les plus profondes, car il y a dans la vie, certaines «chances» qui ne reviennent pas deux fois.



Leçon de Morale


Que votre amour pour quelqu'un ou quelqu'une, ne vous borne jamais de voir ce qu'il ou elle représente dans son caractère réel. Ne perdez pas des opportunités de succès à cause des fausses amitiés. Demain, ceux qui sont avec vous aujourd'hui seront bien ailleurs, et vous ferez face à votre destin tout seul. Mais, les vrais amis existent quand même, et c'est le ciel qui les donne.



Écriture Biblique


«...l'amour rend service...il ne jalouse pas, il ne plastronne pas, il ne s'enfle point d'orgueil, il ne fait rien de laid, il ne cherche pas son intérêt...il trouve la joie dans la vérité.» Saint Paul dans 1 Corinthiens 13, verset 4 jusqu'à 6.


ECRIT PAR ALAIN YAOVI M DAGBA
lundi 17 mai 2010


Les deux pèlerins et la citée d'or


Deux pèlerins sous la bénédiction de leur maitre, se mirent en route vers une certaine citée miraculeuse, appelée la citée d'or. Puisque les deux pèlerins souffraient de maladies graves chacun, et que les rivières de la citée d'or sont reconnues pour leur vertu guérisseuse; leur maitre jugea bon de leur accorder cette faveur.



Avant de partir, le maitre de nos deux pèlerins leur donna trois consignes codées: 1-Lisez et obéissez les insignes. 2-Vous traverserez deux ponds. 3-Votre bâton magique sera votre clef pour rentrer dans la citée d'or. Le maitre leur remis à chacun son bâton magique.



Après une première longue marche, nos deux compagnons arrivèrent au bout d'une rivière qui exigeait leur traversée. L'insigne postée au bord de cette rivière disait: «Mettez un bâton magique dans l'eau et un pond apparaitra devant vous pour traverser la rivière.» L'insigne était claire et ne pressentait aucune zone d'ombre. Les deux pèlerins se souvinrent des consignes de leur maitre: 1-Lisez et obéissez les insignes. 2-Vous traverserez deux ponds. 3-Votre bâton magique sera votre clef pour rentrer dans la citée d'or.



Puis l'un d'entre les deux, celui qui s'appelait Sébastien avança l'idée suivante: «Si je jette mon bâton à l'eau, tous les deux nous joindrons l'autre rive; mais avec quoi se servirais-je pour rentrer dans la citée d'or et trouver guérison?» Le second, qui se nommait Bastien lui dit: «Il y a deux ponds à traverser selon les instructions de notre maitre. Lance ton bâton magique dans l'eau et fais nous traverser la rivière. Lorsque nous seront devant la seconde rivière, se sera mon tour. Pour notre entrée dans la ville, ne t'inquiète pas. Dieu s'en occupera.»



Mécontent, et soupçonnant la proposition de Bastien comme étant une ruse, Sébastien lui dit: «Je préfère mourir de ma maladie que de suivre ton conseil. Toi, tu lances en premier ton bâton magique, et moi je le ferai la prochaine fois.» Sans tarder, Bastien lança son bâton dans l'eau. Subitement, un pond géant apparaît devant eux, puis les deux pèlerins se retrouvèrent de l'autre coté du rivage.



Après une seconde longue marche, puisque ce que l'on redoute l'on finit par rencontrer, voici nos deux amis devant la seconde rivière, plus grande et plus imposante que la première. L'insigne était au rendez-vous et disait la même chose que la première. «Maintenant c'est ton tour!» réclamant Bastien. Sébastien prit un peu de temps, puis lui répondit: «Je ne peux pas. Je ne me sens pas bien dans cette affaire. Si je perds mon bâton magique comme toi, comment rentrerais-je dans la citée d'or pour trouver guérison?» Bastien lui répondit: «Pour arriver à la citée d'or, tu dois avant tout traverser la rivière, et la seule façon de le faire c'est de perdre ton bâton pour le bien de nous deux. Fais ce qu'il nous faut à cette heure, le jour suivant s'occupera du reste, et le reste s'occupera de lui-même; car un bienfait ne se perd jamais.»



Sébastien, tout tristement, regardant dans les yeux de son frère, se coucha au sol puis lui dit: «Je ne peux toujours pas. Je n'ai pas le cœur et la foi comme toi. J'ai peur de ce qui arrivera demain, et je manque de faire ce que je sais est bon dans le présent. Mon ami, couchons-nous ici, auprès de la rivière et mourrons de notre maladie. Puisque nous ne pouvons plus retourner chez nous, coincés entre deux rivières qui exigent un acte de ma part, laisse moi mon bâton magique comme mon seul souvenir avant la mort.»



Le trouvant impossible de convaincre son compagnon à faire ce qui est bien, Bastien se coucha avec Sébastien au bord de la rivière. Tous deux fatigués, s'endormir en entendant la mort. Pendant son sommeil, Bastien vit un ange qui vint le prendre dans ses bras pour traverser la rivière. Le lendemain, pendant que le soleil se leva sur eux, Sébastien tourna la tête et ne vit pas son compagnon de route. De l'autre coté, Bastien fut surpris aussi de ne point voir son ami à ses cotés. Tous deux se levèrent avec Bastien qui se trouvait de l'autre coté de la rive. C'est en ce moment que Bastien comprenait lui-même que son rêve n'était pas une illusion. Il cria vers son ami: «Je te l'ai dit, un bienfait ne se perd jamais. Pendant la nuit, un ange de Dieu m'a transporté de ce coté de la rivière. Maintenant, lance ton bâton magique dans l'eau et rejoins moi.» Subitement, tous les vieux arguments de Sébastien disparurent. Il jeta son bâton magique dans l'eau puis traversa le pond pour rejoindre son compagnon de route.



Après une troisième longue marche, nos deux pèlerins se retrouvèrent devant la porte d'entrée de la citée d'or. A la porte se trouvaient deux anges. Les anges parlaient tous deux simultanément. Ils demandèrent à nos deux amis: «Montrez vos bâtons et entrez dans la ville.» Sébastien se précipita pour répondre: «Je le savais. Je lui avait dit que sans nos bâtons notre entrée dans la ville serait impossible. Il m'a convaincu par ses paroles trompeuses et des trucages magiques, et je fis la même erreur que lui. S'il vous plait, laissez moi rentrer dans la ville, car ce n'est point ma faute si j'ai perdu mon bâton magique.»



Les anges lui répondirent: «Mon ami Sébastien, pour rentrer dans la citée d'or, vous n'avez pas besoin de votre bâton physique mais de votre bâton spirituel. Les vrais pèlerins marchent avec un bâton dans le cœur, c'est le bâton de l'amour. Dis nous un seul bien que tu as pu faire pendant votre trajet et ce sera ton bâton pour rentrer la la citée.» Sébastien fouilla dans son cœur et ne trouva aucun bâton. Bastien par contre répondit aux anges: «Pendant que nous étions devant la première rivière, j'ai sacrifié mon bâton magique pour permettre à nous deux de traverser le pond. Je l'ai fait parce-que mon amour pour mon ami était plus fort que ma peur de ne point être guéri.»



«Entre paisiblement dans la citée d'or,» dirent les anges à Bastien, «et trouve ta guérison dans la rivière sainte.» Pendant que Bastien rentrait dans la ville sous l'ordre des anges, il dit à son ami: «Je te l'ai dit qu'un bienfait n'est jamais perdu. La peur de demain fait oublier la grâce du présent. Laisse toujours le soin à demain de s'occuper de lui-même, et ne cesse de faire jamais de bien quand tu en as la possibilité.» C'est ainsi que Sébastien resta à la porte de la citée d'or et mourut de sa maladie au nom de son propre caractère.



Perspective


Les deux amis ou pèlerins Sébastien et Bastien se trouvent en nous: C'est la peur et la foi. La peur c'est Sébastien, elle vous empêche de vivre dans le temps présent et de servir les autres par le biais d'un vrai amour. Ceux qui ont peur sont aussi souvent égocentrique. Ils ne pensent qu'a eux-mêmes. Sébastien, lorsque cela venait à son propre intérêt, jeta son bâton à l'eau. Les rivières sont les obstacles de la vie. La peur paralyse votre potentiel et votre esprit d'ingéniosité devant les obstacles de la vie. L'ange qui transporta Bastien de l'autre coté de la rivière, c'est les bonnes opportunités ou bénédictions qui se manifestent dans la vie de celui qui fait du bien par la foi, pour le faire surmonter les temps difficiles. Ce que vous sacrifiez pour servir les autres, vous ouvrira les portes du bonheur (citée d'or) lorsque vous comprenez que ce n'est point les hommes que vous avez servi mais Dieu.



Leçon de morale


Un bienfait n'est jamais perdu. La peur de demain fait oublier la grâce du présent. Laisse toujours le soin à demain de s'occuper de lui-même, et ne cesse de faire jamais le bien quand tu en as la possibilité.



Écriture Biblique


«Ne vous inquiétez pas pour votre vie, de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de ce que vous serez vêtus. La vie n'est-elle pas plus que la nourriture et le corps plus que le vêtement?
Ne vous inquiétez donc pas du lendemain; car le lendemain aura soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine.» Matthieu 6: 25, et 34
Ecrit Par Alain Dagba