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Alain Yaovi Mawuli Dagba
Minister, Writer, Spiritual Counselor, Motivational Speaker. Ministre,Ecrivain, Conseiller Spirituel, Motivateur
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lundi 17 mai 2010


Les deux pèlerins et la citée d'or


Deux pèlerins sous la bénédiction de leur maitre, se mirent en route vers une certaine citée miraculeuse, appelée la citée d'or. Puisque les deux pèlerins souffraient de maladies graves chacun, et que les rivières de la citée d'or sont reconnues pour leur vertu guérisseuse; leur maitre jugea bon de leur accorder cette faveur.



Avant de partir, le maitre de nos deux pèlerins leur donna trois consignes codées: 1-Lisez et obéissez les insignes. 2-Vous traverserez deux ponds. 3-Votre bâton magique sera votre clef pour rentrer dans la citée d'or. Le maitre leur remis à chacun son bâton magique.



Après une première longue marche, nos deux compagnons arrivèrent au bout d'une rivière qui exigeait leur traversée. L'insigne postée au bord de cette rivière disait: «Mettez un bâton magique dans l'eau et un pond apparaitra devant vous pour traverser la rivière.» L'insigne était claire et ne pressentait aucune zone d'ombre. Les deux pèlerins se souvinrent des consignes de leur maitre: 1-Lisez et obéissez les insignes. 2-Vous traverserez deux ponds. 3-Votre bâton magique sera votre clef pour rentrer dans la citée d'or.



Puis l'un d'entre les deux, celui qui s'appelait Sébastien avança l'idée suivante: «Si je jette mon bâton à l'eau, tous les deux nous joindrons l'autre rive; mais avec quoi se servirais-je pour rentrer dans la citée d'or et trouver guérison?» Le second, qui se nommait Bastien lui dit: «Il y a deux ponds à traverser selon les instructions de notre maitre. Lance ton bâton magique dans l'eau et fais nous traverser la rivière. Lorsque nous seront devant la seconde rivière, se sera mon tour. Pour notre entrée dans la ville, ne t'inquiète pas. Dieu s'en occupera.»



Mécontent, et soupçonnant la proposition de Bastien comme étant une ruse, Sébastien lui dit: «Je préfère mourir de ma maladie que de suivre ton conseil. Toi, tu lances en premier ton bâton magique, et moi je le ferai la prochaine fois.» Sans tarder, Bastien lança son bâton dans l'eau. Subitement, un pond géant apparaît devant eux, puis les deux pèlerins se retrouvèrent de l'autre coté du rivage.



Après une seconde longue marche, puisque ce que l'on redoute l'on finit par rencontrer, voici nos deux amis devant la seconde rivière, plus grande et plus imposante que la première. L'insigne était au rendez-vous et disait la même chose que la première. «Maintenant c'est ton tour!» réclamant Bastien. Sébastien prit un peu de temps, puis lui répondit: «Je ne peux pas. Je ne me sens pas bien dans cette affaire. Si je perds mon bâton magique comme toi, comment rentrerais-je dans la citée d'or pour trouver guérison?» Bastien lui répondit: «Pour arriver à la citée d'or, tu dois avant tout traverser la rivière, et la seule façon de le faire c'est de perdre ton bâton pour le bien de nous deux. Fais ce qu'il nous faut à cette heure, le jour suivant s'occupera du reste, et le reste s'occupera de lui-même; car un bienfait ne se perd jamais.»



Sébastien, tout tristement, regardant dans les yeux de son frère, se coucha au sol puis lui dit: «Je ne peux toujours pas. Je n'ai pas le cœur et la foi comme toi. J'ai peur de ce qui arrivera demain, et je manque de faire ce que je sais est bon dans le présent. Mon ami, couchons-nous ici, auprès de la rivière et mourrons de notre maladie. Puisque nous ne pouvons plus retourner chez nous, coincés entre deux rivières qui exigent un acte de ma part, laisse moi mon bâton magique comme mon seul souvenir avant la mort.»



Le trouvant impossible de convaincre son compagnon à faire ce qui est bien, Bastien se coucha avec Sébastien au bord de la rivière. Tous deux fatigués, s'endormir en entendant la mort. Pendant son sommeil, Bastien vit un ange qui vint le prendre dans ses bras pour traverser la rivière. Le lendemain, pendant que le soleil se leva sur eux, Sébastien tourna la tête et ne vit pas son compagnon de route. De l'autre coté, Bastien fut surpris aussi de ne point voir son ami à ses cotés. Tous deux se levèrent avec Bastien qui se trouvait de l'autre coté de la rive. C'est en ce moment que Bastien comprenait lui-même que son rêve n'était pas une illusion. Il cria vers son ami: «Je te l'ai dit, un bienfait ne se perd jamais. Pendant la nuit, un ange de Dieu m'a transporté de ce coté de la rivière. Maintenant, lance ton bâton magique dans l'eau et rejoins moi.» Subitement, tous les vieux arguments de Sébastien disparurent. Il jeta son bâton magique dans l'eau puis traversa le pond pour rejoindre son compagnon de route.



Après une troisième longue marche, nos deux pèlerins se retrouvèrent devant la porte d'entrée de la citée d'or. A la porte se trouvaient deux anges. Les anges parlaient tous deux simultanément. Ils demandèrent à nos deux amis: «Montrez vos bâtons et entrez dans la ville.» Sébastien se précipita pour répondre: «Je le savais. Je lui avait dit que sans nos bâtons notre entrée dans la ville serait impossible. Il m'a convaincu par ses paroles trompeuses et des trucages magiques, et je fis la même erreur que lui. S'il vous plait, laissez moi rentrer dans la ville, car ce n'est point ma faute si j'ai perdu mon bâton magique.»



Les anges lui répondirent: «Mon ami Sébastien, pour rentrer dans la citée d'or, vous n'avez pas besoin de votre bâton physique mais de votre bâton spirituel. Les vrais pèlerins marchent avec un bâton dans le cœur, c'est le bâton de l'amour. Dis nous un seul bien que tu as pu faire pendant votre trajet et ce sera ton bâton pour rentrer la la citée.» Sébastien fouilla dans son cœur et ne trouva aucun bâton. Bastien par contre répondit aux anges: «Pendant que nous étions devant la première rivière, j'ai sacrifié mon bâton magique pour permettre à nous deux de traverser le pond. Je l'ai fait parce-que mon amour pour mon ami était plus fort que ma peur de ne point être guéri.»



«Entre paisiblement dans la citée d'or,» dirent les anges à Bastien, «et trouve ta guérison dans la rivière sainte.» Pendant que Bastien rentrait dans la ville sous l'ordre des anges, il dit à son ami: «Je te l'ai dit qu'un bienfait n'est jamais perdu. La peur de demain fait oublier la grâce du présent. Laisse toujours le soin à demain de s'occuper de lui-même, et ne cesse de faire jamais de bien quand tu en as la possibilité.» C'est ainsi que Sébastien resta à la porte de la citée d'or et mourut de sa maladie au nom de son propre caractère.



Perspective


Les deux amis ou pèlerins Sébastien et Bastien se trouvent en nous: C'est la peur et la foi. La peur c'est Sébastien, elle vous empêche de vivre dans le temps présent et de servir les autres par le biais d'un vrai amour. Ceux qui ont peur sont aussi souvent égocentrique. Ils ne pensent qu'a eux-mêmes. Sébastien, lorsque cela venait à son propre intérêt, jeta son bâton à l'eau. Les rivières sont les obstacles de la vie. La peur paralyse votre potentiel et votre esprit d'ingéniosité devant les obstacles de la vie. L'ange qui transporta Bastien de l'autre coté de la rivière, c'est les bonnes opportunités ou bénédictions qui se manifestent dans la vie de celui qui fait du bien par la foi, pour le faire surmonter les temps difficiles. Ce que vous sacrifiez pour servir les autres, vous ouvrira les portes du bonheur (citée d'or) lorsque vous comprenez que ce n'est point les hommes que vous avez servi mais Dieu.



Leçon de morale


Un bienfait n'est jamais perdu. La peur de demain fait oublier la grâce du présent. Laisse toujours le soin à demain de s'occuper de lui-même, et ne cesse de faire jamais le bien quand tu en as la possibilité.



Écriture Biblique


«Ne vous inquiétez pas pour votre vie, de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de ce que vous serez vêtus. La vie n'est-elle pas plus que la nourriture et le corps plus que le vêtement?
Ne vous inquiétez donc pas du lendemain; car le lendemain aura soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine.» Matthieu 6: 25, et 34
Ecrit Par Alain Dagba

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